Hello à tous,
Dimanche on est allé au Mans avec Ludo qui devait former les gars au treuil.
J'ai joué l'incruste avec Peg-peg
(d'ailleurs je remercie le président et les membres du club du Mans pour m'avoir accepté).
le matin, je leur ai donné un coup de main par une température glaciale, l'aprèm comme je ne connaissait pas le terrain, je part en double sur Marianne avec le chef pilote.
Eh bien quand on a pas piloté depuis trois mois, on sent la différence (gaffe à la reprise et au possible excès de confiance quand vous allez redémarrer); treuillée Ok, mais ensuite j'ai trouvé mon pilotage pas génial: défauts de symétrie, d’assiette et pompe ratée... Atterro correct mais je ne suis pas content, d'ailleurs je ne demande même pas au chef si je peux voler en Pégase.
Et là surprise, il me dit que je peux me préparer
...
Premier vol dans du bleu, 5mn de vol Mhhhgrr
Deuxième vol, ouarf du +1 !!
Un peut plus haut +2 jusqu’à +3,5, yeeees!
Plafond, je n'arrive pas à y croire: 1600 mètres!
Ca s'obscurcit pas mal, le grésil salit Peg-peg tout juste sortit de lustrage et la buée sur la verrière commence à m'isoler du monde extérieur. Ventilation a fond ouverte avec en plus la latérale finit de m'achever côté température
Je tiens une heure et demie en serrant les dents et presque en apnée (la buée
).
Quand le soleil finit par revenir, j'exploite les dernières strates de positif.
Sinon, Peg-peg reste le super copain; il obéi comme s'il était vraiment heureux de retrouver son élément après l'hiver passé tout seul dans sa boite. Pour ma part, il me le rend bien; malgré la température, j'ai pris un réel plaisir en son aimable compagnie. J’avais presque oublié ce caractère docile et pourtant si précis.
Voler dans ces conditions après un hiver d’abstinence fait un peu penser à "la deuxième grande émotion" qu'un homme peut connaitre... (la première étant la femme bien sûr
),(pour les filles, vous inversez la situation selon convenance
)
Bref, comme vous le savez peut être, voler c'est extrasupergénialissime