Vendredi 6 mai 2011:
Dernier jour de stage, il faut rendre le Marianne à St Girons; le vent de sud nous porte à penser qu'un retour par les airs est envisageable (une treuillée à 400m est peut-être moins coûteuse qu'une heure de remorqueur.. a vos calculettes!)
C'est père Plu qui va tenter l'opération. J'ai l'honneur d'être désigné copilote pour mes qualités de navigateur et ma tendance à snober les sacs à dégueuli, donc ça va taper fort!
On monte tranquille, puis bien, puis fort (+8, bien brellés) jusqu'à 3800m.
Gérard: "encore 200m et on passe direct"
Oui mais non: de rabattants en dégueulantes on se retrouve à 3000. Là, j'ai entendu une engueulade à vous traumatiser une fois pour toute! heureusement qu'il s'en prenait à lui.. y'aurait eu un planeur à 100m à la ronde, il entendait tout!
Remontée vers 3800, l'ambiance est meilleure, c'est là que j'interviens pour la nav avec une carte routière dont je ne connais pas l'échelle.. bref, je suis paumé! cap à l'est, puis au nord histoire de trouver des repères dans la vallée.. St Girons est en vue et approche, bientôt finesse 5.
On s'offre un dernier 4000m dans un rotor et savourons la descente.
Départ 11h, arrivée 13h30, pas grand monde à St Girons pour nous accueillir; ça vient doucement, pilotes, élèves, mais pas d'instructeur ni de remorqueur..
J'engage la discussion avec un vélivole motard comme moi:
"Votre cadre est superbe, vous devez avoir beaucoup de visiteurs le dimanche?"
"Oui, il faut faire gaffe, ils vont même sur la piste si on ne surveille pas.. tiens, en v'là un qui se promène derrière les barrières!"
"T'inquiètes pas, c'est mon président d' Elan planeur qui va cueillir des orchidées pour ma femme.